Maintenant que nos bras sont totalement inutilisables pour les quelques jours à venir grâce à la reprise de l’escalade, quoi de mieux que de faire travailler un peu les cuisses ? Direction les Great Smoky, un parc national recouvert de forêts et de monts culminant aux envions des 2000 mètres, parfais pour se remettre en jambes après ces quelques mois peu sportifs.


Mais alors pourquoi ce nom « Smoky » ? D’après les dires, ce serait grâce aux fumées bleutées qui entourent constamment les montagnes, nom qui remonterait à l’époque des indiens qui peuplent encore les alentours dans un village voisin. Personnellement, je dirais plutôt que c’est grâce aux nombreux feux de camps que les visiteurs allument au crépuscule ! Les soirées feux de camps sont un véritable mode de vie pour les Américains.


Toujours est-il qu’une fois encore, la chance ne nous aura pas accompagné car c’est sur le week-end de la fête du travail que nous avons décidé de nous arrêter dans les Smoky. Difficultés voir impossibilité de trouver un coin pour dormir, et tout notre programme à redéfinir pour le week-end bondé. Mais il faut savoir s’adapter à toute situation et nous commençons à avoir le coup de main dans ce domaine.


C’est donc après un dur retour aux chaussures fermées pour Chloé, plusieurs moucherons dans les yeux de Léo, quelques douze heures de marche, quatre ou cinq ampoules, beaucoup trop de litres de sueur et 50cl de vinaigrette coulée dans le sac de rando que nous avons accomplis deux belles randos de 16 km chacune avec des panoramas de toute beauté aux sommets des monts Cammerer et Leconte.